Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous, veut réformer l’enseignement supérieur tunisien. Mais il sait que la volonté à elle ne suffira pas pour faire bouger le mammouth, comme avait surnommé ce secteur en France un certain Claude Allègre.
C’est sans doute pour cette raison que Khalbous a préféré organiser “un congrès national sur la mise en œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur”, qui devrait normalement avoir lieu le 30 juin 2017.
Il a fait cette annonce lors d’une rencontre avec les médias, mardi 3 janvier à Tunis, précisant que ce congrès s’inscrit dans le cadre de l’élaboration d’une vision stratégique du secteur de l’enseignement supérieur à l’horizon de 2030.
Dans cette optique, les participants se pencheront sur les recommandations de la réforme de l’enseignement supérieur à partir du diagnostic réalisé par la Commission nationale de la réforme universitaire (2012-2015), laquelle Commission regroupe des responsables du ministère de tutelle, les présidents d’universités, des représentants de syndicats et d’étudiants ainsi que des acteurs économiques et politiques et des composantes de la société civile.
En tout cas, Khalbouss est convaincu de la nécessité de mettre en œuvre cette réforme afin d’améliorer le niveau de l’enseignement supérieur en Tunisie pour plus d’excellence.