“Le soutien du Fonds monétaire international (FMI) a permis d’atténuer les risques de liquidité externe et de réduire les risques de défaut à moyen terme sur plusieurs marchés frontières (marchés pré-émergents), qui ont entamé de nouveaux programmes en 2016”, a indiqué, vendredi, Fitch Ratings Hong Kong-Londres- Singapour, évoquant parmi ces marchés, la Tunisie et l’Egypte.
Cependant, selon FR, “l’Egypte et la Tunisie sont toujours confrontées à des tensions et des risques de sécurité sous-jacents “.
Les prêts du FMI devraient atténuer les pressions de liquidité extérieures et réduire le risque de défaut souverain, en particulier lorsque l’aide du FMI a été appuyée par une autre assistance multilatérale ou a amélioré l’accès aux marchés obligataires mondiaux”, souligne l’agence de notation dans une note d’analyse intitulée “Les accords avec le FMI allègent les pressions sur les marchés frontaliers: Clé de conformité”. FR a indiqué que ces pays qui ont connu des révolutions politiques en 2011, ont encore des déficits importants en compte courant ou budgétaire, ou les deux.
“La réduction de ces vulnérabilités sera essentielle pour stabiliser ou améliorer leurs notations”, relève l’agence, estimant que “sans un engagement soutenu des autorités, des faiblesses de longue date peuvent rester sans réponse et il y a un risque de voir les gouvernements renoncer aux réformes face à l’opposition”.
Fitch Ratings rappelle qu’au cours des deux années qui ont précédé les prêts du FMI, Fitch a pris des mesures de notation négatives à l’égard de 5 des 8 pays souverains qui ont des accords en cours de négociation ou des facilités de financement élargies en 2016. Il s’agit de l’Irak, le Kenya, le Sri Lanka, le Suriname et la Tunisie.