Le corps de la police environnementale entamera ses activités vers la fin du premier trimestre de l’année en cours. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le secrétaire d’Etat chargé des Affaires locales et de l’Environnement, Chokri Ben Hassen.
Pour expliquer le retard dans l’entrée en activité de cette police, Ben Hassen souligne qu’en dépit de la prise des mesures nécessaires pour garantir la réussite de cette nouvelle expérience (recrutement et formation de 300 agents, l’acquisition d’uniformes et des voitures), certaines municipalités ne sont toujours pas encore prêtes.
Pour ce faire, un appel d’offres national a été lancé pour l’acquisition de 30.000 bennes au profit des municipalités, dont le dernier délai de dépôt des dossiers est fixé pour le 1er février 2017^, a ajouté Ben Hassen.
Des campagnes de sensibilisation seront organisées auprès des citoyens pour faire connaître la police environnementale et la loi régissant ses activités (pénalités et sanctions), lesquels sanctions varieront entre 30 et 1.000 dinars, mais aussi selon les personnes physiques et morales.
A rappeler que 70 municipalités pilotes ont été sélectionnées dans le cadre du lancement de la première phase, de cette expérience qui sera généralisée dans toutes les municipalités.