Le programme d’importation des voitures populaires se poursuivra, en 2017, avec des nouvelles incitations et simplifications des procédures au profit de la catégorie concernée et des concessionnaires automobiles, a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Zied Laadhari.
Il a fait savoir, dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, que son département à présenté une proposition au gouvernement à savoir l’augmentation du revenu annuel de la classe ciblée de 5 à 8 mille dinars.
Il a avancé dans ce sens que plusieurs Tunisiens n’ont pas pu acquérir des voitures populaires, vu que leur revenu annuel est supérieur à celui exigé par la loi régissant cette opération et datant de 1994 ( 5 mille dinars).
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Une réunion sera tenue, au cours de cette semaine, avec la participation des représentants des concessionnaires automobiles, afin d’examiner avec la profession tous les détails et les quotas d’importation, a-t-il encore dit.
Une source du ministère ayant requis l’anonymat a déclaré à l’Agence TAP, que le ministère soumettra, vers la fin du mois de janvier, les amendements relatifs à la loi de 1994 régissant l’opération d’importation des voitures populaires.
Ces amendements seront examinés, au cours d’un conseil ministériel, avant leur adoption et la soumission du projet à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
La même source a rappelé que 86% des dossiers de demandes d’acquisition des voitures populaires ont été rejetées à cause du dépassement du niveau de revenu annuel exigé (5 mille dinars) par la loi.
A rappeler que l’ancien ministre du commerce Mohsen Hassen, avait annoncé, le 5 février 2016, que l’Etat importera entre 4500 et 5000 voitures populaires, au cours de l’année 2016.
Le porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles Mehdi Mahjoub avait déclaré pour sa part à l’Agence TAP, que le programme d’importation des voitures populaires n’a pas enregistré la réussite attendue, puisque seulement 1500 voitures, sur un total de 5000 ont été vendues.
Mahjoub avait écarté la possibilité de renouveler cette expérience, en 2017, avec les mêmes conditions exigées au cours de cette année et expliqué l’échec dudit programme par la lourdeur des procédures administratives et l’incapacité de la classe ciblée ayant un revenu annuel inférieur à 5 mille dinars à acquérir ces voitures dont le prix s’élève à 22 mille dinars, contre 10 mille dinars en 1994.
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