“L’Italie et la Tunisie ont un délai de 20 jours pour travailler en étroite collaboration, afin de dresser une liste de propositions de coopération”, a déclaré, jeudi, le ministre italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Angelino Alfano, en allusion à la prochaine visite du président Béji Caïd Essebsi en Italie prévue les 8 et 9 février 2017.
A l’issue de son entretien avec son homologue tunisien, Khemaïes Jhinaoui, Alfano a souligné l’engagement de son pays à identifier de nouveaux moyens pour renforcer et intensifier la coopération entre l’Italie et la Tunisie.
“Nous allons développer des moyens pour renforcer et rendre plus intense la coopération entre la Tunisie et l’Italie”, a-t-il affirmé en substance. Les deux pays, a-t-il dit, “sont en train d’examiner un projet de coopération très ambitieux dans plusieurs domaines”.
“Nous allons également opter pour de nouveaux moyens de lutte contre le terrorisme et accompagner la Tunisie dans l’élaboration d’un plan de développement contre le déséquilibre régional”, a-t-il encore indiqué.
Selon Alfano, sa rencontre avec Jhinaoui a aussi permis de faire le point sur le dossier migratoire et d’examiner les moyens de mettre en œuvre les accords conclus entre les deux pays dans ce domaine.
A cette occasion, le chef de la diplomatie tunisienne a mis l’accent sur l’importance du dossier de la jeunesse qui, a-t-il dit, “figure à la tête des préoccupations du président Béji Caïd Essebsi”.
D’après lui, “la Tunisie et l’Italie vont chercher les moyens de multiplier les programmes qui permettront aux jeunes tunisiens de réaliser leurs rêves, de trouver de l’emploi et de communiquer avec les jeunes italiens”.