La Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de gestion des deniers publics a réclamé, lundi, l’entrée en activité du Conseil supérieur de la lutte contre la corruption et de recouvrement des avoirs et biens de l’Etat.
Lors d’une réunion, lundi, il a été convenu de constituer une équipe de travail chargée d’assurer le suivi des recommandations issues du rapport relatif à l’élaboration d’un cadre législatif et institutionnel pour la lutte contre la corruption, conformément à la méthodologie suivie par le Groupe d’Etats membres à lutter contre la corruption (GRECO).
Ce groupe aura également pour mission d’assister aux séances prévues fin janvier 2017 en vue de présenter des observations et proposer des modifications.
Par ailleurs, la Commission de la réforme administrative s’est penchée sur la question de renforcer la coordination avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), notamment à travers la tenue de séances périodiques.
Le 9 janvier dernier, les membres de la commission de la réforme administrative avaient effectué une visite au siège de l’INLUCC et établi un rapport comportant un ensemble de recommandations visant notamment la mise en place en place d’un mécanisme pour renforcer la coordination en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
Le Conseil supérieur de la lutte contre la corruption et de recouvrement des avoirs et biens de l’Etat a été créé en vertu du décret n°1425 daté du 31 août 2012.