La Banque mondiale (BM) vient de lancer, en partenariat avec l’Alliance solaire internationale (ISA), un atlas solaire universel “Global Solar Atlas”, un outil gratuit en ligne conçu pour aider les investisseurs et les décideurs à identifier les sites potentiels pour produire de l’énergie solaire dans toutes les régions du monde.
Lancé lors du Sommet mondial des énergies de l’avenir (World Future Energy Summit), qui s’est tenu, du 16 au 19 janvier dernier à Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis, cet outil est présenté comme un mécanisme capable de zoomer dans les zones au potentiel énorme de production d’énergie solaire dans le monde grâce à une résolution spatiale.
Selon la Banque mondiale, citée par le site Climate Action du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, l’outil peut également donner accès à des cartes mondiales et régionales à haute résolution et à des données de système d’information géographique (SIG), permettant aux utilisateurs d’imprimer des cartes d’affiches et d’utiliser les données dans d’autres applications.
Le Global Solar Atlas fournira aux développeurs solaires et aux investisseurs une plate-forme facilement accessible pour comparer les ressources potentielles entre les différents sites nationaux et internationaux, économisant l’argent et le temps des gouvernements pour compiler leurs propres données.
Les données seront également accessibles par le biais de l’Atlas mondial des énergies renouvelables de l’Agence internationale de l’Energie Renouvelable, qui permet aux utilisateurs de recouvrir les données supplémentaires, y compris les lignes de transmission et les aires protégées, afin d’identifier les sites potentiels de développement solaire.
Le Global Solar Atlas a été financé par le Programme d’aide à la gestion du secteur de l’énergie (ESMAP), un fonds de multidonateurs géré par la Banque mondiale et a été développé par Solargis, fournisseur de données solaires commerciales.
Selon la Banque Mondiale, la base de données sur les ressources solaires sous-jacentes est basée sur 22 années de données satellitaires et a été validée à l’aide de données de mesure au sol de haute qualité.
Cependant, l’institution mondiale reconnaît que les données ne sont pas pleinement validées dans de nombreux pays en développement en raison de l’absence de données de mesure au sol à partir de capteurs de rayonnement solaire de haute précision.
La Banque mondiale, avec le financement du Programme d’assistance à la gestion du secteur de l’énergie (ESMAP), prévoit d’installer des stations de mesure solaire dans plus de 20 pays au cours des quatre prochaines années afin de réduire les risques liés aux marges d’incertitude plus élevées, selon le site Climate Action.
L’Alliance solaire internationale(1) est une initiative lancée par l’Inde et la France lors de la COP21. Elle vise à “augmenter de manière significative la production d’électricité solaire” dans 121 pays, dont la majorité des pays en voie de développement.