“Il ne faut pas considérer les eaux usées comme étant inappropriées à l’agriculture “, a affirmé Hayder Ben Hassan, membre du groupement agricole de développement durable de Sidi Amor, à l’Agence TAP, en marge de sa participation à la 2ème édition de l’initiative “Harrarni 2” (libérez-moi), organisée par les étudiants de l’Institut national agronomique de Tunisie (INAT).
Ben Hassan a souligné, lors de sa présentation de l’expérience du groupement, l’impératif d’utiliser les eaux usées dans le secteur agricole. Il a appelé, à encourager les agriculteurs à utiliser ces eaux dans l’irrigation et à soutenir la recherche scientifique, au sein des universités et des laboratoires, pour élargir l’utilisation de ces eaux et ne plus se contenter de les employer uniquement dans les cultures fourragères.
Le groupement agricole de développement durable de Sidi Amor (gouvernorat de l’Ariana) se penche, ainsi, sur l’utilisation des eaux usées traitées dans la culture des roses. Il compte plus de 350 types de roses, irriguées par des eaux usées traitées grâce aux plantes aquatiques. Cette méthode de traitement permet d’assurer 500 m3 d’eaux destinées à l’irrigation.
Le directeur général de l’INAT, Elyes Hamza, a fait savoir que l’initiative Harrarni vise à mettre en contact les étudiants et les professionnels et à faire progresser les programmes de formation et de recherche pour les adapter aux exigences du marché du travail.
De son côté, la coordinatrice du programme d’échange culturel et scientifique destiné aux jeunes de l’ambassade des Etats-Unis à Tunis, Rifka Ennesiri, a indiqué à cette occasion, que 100 étudiants tunisiens seront envoyés pour étudier dans les universités américaines, durant une année, dans le cadre du programme “Thomas Jefferson”.