Il y a quelques jours, Béji Caïd Essebsi, président de la République, avait eu une audience avec Amin Mahfoudh, maître de conférences, agrégé en droit et auteur de l’ouvrage intitulé «Contribution à l’étude de la transition démocratique en Tunisie».
Aujourd’hui même, le chef de l’Etat a reçu Lotfi Chedly, doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunisie, accompagné de Rafaa Ben Achour, directeur de l’Unité de recherches à la Faculté, et du professeur Mouna Dridi, et ce à l’occasion du colloque international organisé par la Faculté et dont le thème est «La Constitution tunisienne depuis le 27 janvier 2014: trois années d’exercice constitutionnel».
Le président de la République aurait, à ce propos, affirmé aux présents qu’il est le garant du respect de la Constitution et a appelé à la nécessité de mettre en place au plus vite les instances constitutionnelles, invitant tous les concernés à assurer la bonne marche des instances nouvellement créées.
Cela fait des mois que nous entendons parler d’un dessein présidentiel pour une révision partielle de la Constitution dans le sens d’accorder plus de prérogatives à la présidence. Serait-ce juste un vœu pieux ou juste des manœuvres visant à limiter les velléités mégalomanes de l’ARP?