Tunisie extrémisme : Il se plaint de violences extrémistes, les policiers lui demandent s’il est athée!

Un jeune homme directeur d’une garderie scolaire dans une banlieue infestée d’extrémistes dans le Grand Tunis a été agressé devant chez lui, poignardé et cogné avec un objet contondant sur sa tête en n’omettant pas de lui asséner un coup de pied violent sur ses organes sensibles lui causant un grand préjudice. Un acte de violence répugnant et dont les acteurs sont des extrémistes reconnus par la victime et sévissent dans la région sans être nullement inquiétés.

Pire, le jeune homme, qui a été maltraité à l’hôpital Rabta si ce n’est l’intervention de la ministre elle-même pour qu’il soit pris en charge à l’hôpital Charles Nicolle, a dû subir une injustice encore plus grave: celle de la police judiciaire du secteur de Tébourba dont la première question au plaignant a été “êtes-vous athée?“

Non mais de quoi ils se mêlent? Mieux encore, ils lui demandent son mot de passe Facebook!

La victime, qui s’est présentée avec un mandat du procureur de la République, a du coup été violentée physiquement par des extrémistes dangereux qui se promènent dans la nature, mais également par des policiers qui ont oublié que leur rôle est de prendre les dépositions de tous ceux qui possèdent la CIN nationale, qu’ils soient athées, musulmans, juifs ou chrétiens! Dans la Constitution qui consacre l’Etat tunisien en tant qu’Etat musulman, on ne stipule pas que notre régime peut pratiquer l’apartheid contre ceux qui n’adoptent pas la foi musulmane.

Le jeune homme cité plus haut était par ailleurs un imam, dans la région où il a créé sa garderie. Face à la montée de la violence extrémiste, il a préféré se dévouer à l’éducation des enfants pour les sauver des affres de l’ignorance et de la perversité des nouveaux «conquérants islamistes» en terre d’islam.

Le jeune homme, qui a introduit la discipline du yoga pour permettre aux enfants de développer l’union et l’harmonie entre le corps, le mental et l’esprit, pour les initier à la sagesse, a été accusé par les ignares extrémistes d’athéisme face à un attentisme inquiétant de la part des autorités publiques.

Ce que nous vivons aujourd’hui est kafkaïen: «Imaginez le père d’une petite fille de 4 ans qui en est venu aux mains avec un autre père parce que soi-disant son fils, qui a lui-même l’âge de 4 ans, aurait “agressé“ sexuellement sa petite fille». Non mais où allons-nous là monsieur le président de la République qui, à chaque discours, vous marquez vos déclarations de versets coraniques nous rappelant que l’islam est la religion de l’Etat et par la même, sciemment, rappelez aux autres Tunisiens que s’ils sont différents, ce n’est pas la nationalité qui prime mais la confession?

Où allons-nous monsieur le chef du gouvernement lorsque vos services de police deviennent des inquisiteurs et osent questionner la victime d’une agression grave sur sa confession au lieu de faire tout pour établir les faits et arrêter les agresseurs, lesquels, pour votre gouverne, font toujours la pluie et le beau temps dans la zone de Jedaïda?

Et vous, monsieur le ministre de l’Intérieur, comment pouvez-vous admettre que ceux qui sont censés nous protéger se transforment tout d’un coup en des juges et nous accablent au lieu de nous aider à faire justice?

Ce n’est pas un cauchemar, c’est la réalité des choses aujourd’hui en Tunisie: une partie de la police est devenue «idéologisée» si elle n’est pas, elle-même, sympathisante des extrémistes religieux.

Les garderies et les écoles sont devenues aujourd’hui les champs de bataille des extrémistes dans notre pays et dans d’autres aussi.

La peur gagne la France

Ne nous étonnons pas dans ce cas de voir apparaître en France gagnée, elle aussi, par la peur de l’extrémisme, des pétitions telles celle-ci: «Signons l’Appel “Pour nos enfants, il faut fermer les écoles islamistes radicales en France!“». Le texte est le suivant: «La diffusion sur France 2, mardi 31 janvier 2017, d’un reportage sur des écoles islamistes radicales en France fait frémir. Opinion Internationale avait déjà dénoncé, en 2015, notre véritable ennemi de l’intérieur. La question est claire: combien d’enfants élevés dans un enseignement islamiste radical seront demain enclins à rejeter la République et ses valeurs voire, pour les plus instables ou les plus radicalisés, de commettre des attentats?

Nous sommes attachés à la liberté d’enseignement mais celle-ci est tenue à des obligations fondamentales, tout comme les parents ne peuvent compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de leurs enfants sans s’exposer à des sanctions pénales.

La République doit réagir et agir! Au nom de la protection de l’enfance. Au nom de la République française et de la laïcité. Au nom de la liberté d’enseignement que dévoient ces établissements. Au nom du vivre-ensemble. Au nom de l’Islam de France qui est et doit être un islam d’ouverture à l’autre et de paix comme le pratiquent ou y aspirent la grande majorité de nos concitoyens musulmans (Michel Taube, fondateur d’Opinion Internationale et d’Ensemble contre la peine de mort. Pour nous aider à relayer cette campagne : direction@opinion-internationale.com)» (Lire en pièce jointe lettre adressée au président de la République française par les artisans de la pétition).

La France est une République et jusqu’à nouvel ordre, la Tunisie le serait aussi, alors, messieurs les hauts responsables tunisiens, là, vous qui êtes au pouvoir, quand est-ce que vous oserez prendre des décisions visant à protéger nos garderies scolaires, nos écoles de la montée des extrémistes idéologues islamistes qui prônent la violence et veulent faire de la Tunisie un Califat? Est-ce que l’engouement «consensuel» et la lâcheté décisionnelle prendraient le pas sur l’intérêt du pays et celui de nos enfants et des nouvelles générations?

Monsieur le président Béji Caïd Essebsi, les Tunisiens musulmans réellement modérés, tolérants et ouverts ont aujourd’hui peur de tous ces extrémistes qui se promènent dans la nature dans l’impunité totale au vu et au su de nos services sécuritaires.

Monsieur le président, devons-nous exprimer plus explicitement notre nostalgie de la Tunisie d’al «Amn wil Amen» de Zine El Abidine Ben Ali?

Monsieur Béji Caïd Essebsi, le peuple tunisien est terrifié, le savez-vous?

Ou est-ce qu’arrivé à Carthage, la Tunisie, vos électeurs, ceux qui ont cru, bu toutes les paroles que vous avez exprimées ne comptent plus?

Espérons que votre héritage bourguibiste et vos déclarations répétitives concernant les intérêts suprêmes de la nation et le rétablissement de l’Etat de droit que nous attendons depuis bientôt trois ans ne sont pas que de vains mots pour séduire un électorat, lequel, fuyant la terreur islamiste, n’avait d’autre choix que de vous élire!

Amel Belhadj Ali

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L’Appel français

«JE SIGNE L’APPEL :

Monsieur le Président de la République, Messieurs les candidats à l’élection présidentielle,

Au nom de la protection de l’enfance, au nom de la République française, au nom de la laïcité, au nom du vivre-ensemble comme au nom de l’Islam de France, il faut fermer les écoles islamistes de Toulouse, de Saint-Denis, de Sarcelles et d’ailleurs qui ne respectent pas les valeurs de la République.

Les écoles musulmanes comme les écoles catholiques ou juives ont leur place en France mais pour autant qu’elles respectent scrupuleusement les valeurs de la République

France 2 vient de diffuser un reportage édifiant sur des écoles dont une a été interdite par la justice en décembre 2016 mais fonctionne encore à Toulouse, et d’autres qui appliquent des méthodes scolaires qui violent les principes de la République.

Nous sommes attachés à la liberté d’enseignement qui a valeur constitutionnelle et est proclamée par l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme mais nous ne pouvons tolérer que l’enseignement religieux occupe plus du tiers des heures de cours d’enfants de 2 à 10 ans. Nous ne pouvons tolérer que l’enseignement moral et civique se réduise à l’éducation islamiste. Nous ne pouvons tolérer que des enfants n’aient pas de cours d’histoire – géographie ou de sciences. Nous ne pouvons tolérer que les garçons jouent dans un espace et les filles à l’autre bout d’une cour de récréation. Nous ne pouvons tolérer que des enfants soient « scolarisés » dans des établissements ne respectant souvent pas les normes d’hygiène et de sécurité.

Que deviendront ces enfants éduqués au rejet de l’altérité ou du vivre-ensemble ? Ces écoles sont de véritables centres de radicalisation et constituent un danger immédiat et mortel pour la République.

Nous nous inquiétions enfin de l’augmentation de la déscolarisation d’enfants de la République.

Monsieur le Président de la République, nous vous demandons de faire fermer cette école interdite par décision de justice à Toulouse, de faire procéder à un contrôle immédiat des écoles évoquées et, si nécessaire, de les faire fermer si elles diffusent des valeurs qui mettent les enfants en danger et troublent l’ordre public.

Messieurs les candidats à l’élection présidentielle, nous vous demandons de prendre l’engagement solennel, si vous êtes élu le 7 mai, de faire appliquer encore plus scrupuleusement les lois de la République pour prévenir la radicalisation de nos enfants».

https://www.opinion-internationale.com/2017/02/01/signons-lappel-pour-nos-enfants-il-faut-fermer-les-ecoles-islamistes-radicales-en-france_48569.html