L’agriculteur qui soupçonne l’existence de la bactérie Xylella Fastidiosa, dans ses champs, devra informer le Commissariat régional de développement Agricole dans sa région et le laboratoire régional relevant de la direction générale de la protection végétale, a indiqué, mardi, la sous-directrice du contrôle phytosanitaire, au ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Fathia hlali, à l’Agence TAP.
Dans chaque gouvernement, il y a un représentant du département de l’agriculture, qui a bénéficié d’une formation des formateurs sur la Xylella Fastidiosa pour superviser le travail des agriculteurs, les sensibiliser et effectuer le prélèvement au cas de besoin. Ce représentant se déplace pour prendre un prélèvement auprès de l’agriculteur et l’échantillon devra être prélevé immédiatement et mis dans une glacière pour conserver la qualité sanitaire de l’échantillon.
Actuellement en Tunisie, il n’y a que le laboratoire de quarantaine à Tunis qui dispose des techniques nécessaires pour effectuer les analyses de la Xylella Fastidiosa. Donc deux échantillons sont prélevés, le premier pour le laboratoire régional, relevant de la direction générale de la protection végétale pour effectuer les premières analyses car les symptômes la Xylella ressemblent aux symptômes de sécheresse ou aux champignons . Concernant le deuxième échantillon, il est envoyé au laboratoire de quarantaine à Tunis.
La Xylella Fastidiosa est une bactérie véhiculée par des insectes vecteurs qui s’attaquent à une très large spectre de végétaux hôtes (environ 300): vignes, oliviers, pruniers, amandiers, pêchers, abricotier, caféiers, chênes…
Ses symptômes consistent en le flétrissement et les brûlures des feuilles et dans les stades les plus avancés, le dessèchement des rameaux, suivis de la mort de l’arbre dans les cas les plus graves (laurier-rose, oliviers, amendiers et chêne. ..).En cas de détection de la Xylella Fastidiosa, l’olivier infecté doit immédiatement être arraché et brûlé.