La Tunisie devra effectuer une prospection et revenir sur tout ce qui a été importé en termes de plants d’oliviers, espèces fruitières et plantes ornementales, au cours de la période 2013/2016, car la décision de l’arrêt de l’importation n’a été prise qu’au mois de décembre 2016, a déclaré le chargé de la protection des végétaux au bureau sous régional de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique du Nord, Noureddine Nasr.
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En vertu d’une circulaire publiée le 27 décembre 2016, par le ministère de l’Agriculture, il est strictement interdit d’importer des plants d’oliviers et des plantes ornementales.
S’agissant des espèces fruitières, le département agricole a interdit l’utilisation des plants provenant des pays ayant connu une propagation de la bactérie Xylella Fastidiosa
Des visites de terrain devront être organisées pour examiner la situation actuelle des plants importés, a-t-il avancé, dans une déclaration à l’Agence TAP.
La bactérie Xylella Fastidiosa n’a pas été détectée dans les pays du Maghreb, mais la prospection s’impose.
Nasr a mis l’accent sur la nécessité de prendre des précautions, notamment l’arrêt immédiat de l’importation de toutes les espèces qui peuvent transférer cette bactérie (plus de 300).
Toutefois, il a rappelé que la Tunisie a interdit l’importation de palmiers, mais des palmiers ont été introduits et ont transféré le Charançon rouge.
Le risque de déplacement des insectes est important vu qu’un insecte peut voler mais peut également se déplacer dans les voitures et les camions….et le Xylella Fastidiosa est un ravageur rapide.
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La Tunisie devra préparer un plan d’urgence en cas d’introduction de le Xylella Fastidiosa. La bactérie a ravagé, en Italie, plus de 30 mille hectares, les agriculteurs ont arraché les oliviers infectés, mais actuellement ils refusent cela en dépit des indemnisations qui leur sont offertes et la situation, par conséquent, s’aggrave de plus en plus.
Il a recommandé, dans ce cadre, l’organisation de spots publicitaires radiophoniques et télévisés ainsi que la mise en place en place de panneaux de signalisation et des posters au niveau des ports, aéroports…afin de sensibiliser et informer les agriculteurs, citoyens et douaniers, vu que la filière oléicole représente un patrimoine et dispose d’une forte capacité d’emplois.
Au niveau maghrébin, Nasr a souligné que les pays du Maghreb devront travailler en commun et identifier des stratégies communes, vu l’existence de plusieurs types de ravageurs transfrontaliers, d’ou l’organisation de ces ateliers.
Nous avons remarqué que chaque pays travaille seul, l’objectif est donc de mettre en place un réseau qui réunit des directeurs généraux et des experts en végétaux pour partager les informations, les connaissances et l’alerte des pays en cas de risques, a-t-il encore dit, en marge d’un atelier qui se tient, du 13 au 15 février courant, à Hammamet, “Echange sur les ravageurs des cultures au Maghreb : Charançon rouge du palmier et la bactérie Xylella Fastidiosa et la mise en place du réseau Maghrébin pour la protection des plantes”.
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