Le directeur général du Centre technique du tapis et du tissage, Taoufik Mediouni, a fait savoir que 2 millions de dinars ont été consacrés à la formation d’environ 2.000 femmes dans le secteur du textile, en vertu d’un accord conclu entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et celui de la Femme, de la Famille et de l’Enfance.
A l’occasion de l’ouverture d’une conférence nationale organisée par l’Association du développement durable à Sabkhet Séjoumi sur le thème “renforcer les fondements du développement dans la région ouest du gouvernorat de Tunis”, Médiouni a ajouté que 30 accords de principe pour des crédits de fonds de roulement de la banque tunisienne de solidarité (BTS) seront accordés à plusieurs femmes afin de leur permettre le lancement de projets dans le secteur de l’artisanat.
Il a souligné que le ministère s’apprête à élaborer une stratégie s’étalant sur cinq ans 2016-2020 et reposant sur quatre axes. Il s’agit notamment du développement des compétences, des matières premières, de la recherche, de l’innovation et de l’écoulement du produit traditionnel. Le responsable a annoncé, dans ce contexte, qu’une conférence nationale sur la promotion du secteur du tapis se tiendra le 23 courant.
Dans le cadre du Programme national de promotion du secteur de l’artisanat dont le lancement est programmé pour le mois d’octobre 2017, plusieurs réformes seront annoncées en plus d’un changement devant être apporté au niveau des lois et législations relatives au secteur de l’artisanat en vue de sa relance.
Le gouverneur de Tunis, Amor Mansour, a, de son côté, mis l’accent sur l’importance de faire face au phénomène des marchandises imitées et à l’importation illégale afin de mettre fin à la détérioration que les secteurs du tourisme et de l’artisanat connaissent. Il a recommandé, à ce titre, la nécessité pour toutes les parties intervenantes à savoir les professionnels, les jeunes formés, les directeurs de foires et même les citoyens à étudier les propositions susceptibles de présenter des solutions pratiques pour sauver l’artisanat, en tant que richesse nationale, de la déperdition.