Evoquant l’activité gouvernementale, le Chef de l’Etat, Béji Caid Essebsi, a estimé qu’il n’est pas passible d’évaluer un travail de six mois. Une évaluation des premiers 100 jours de l’activité gouvernementale ne peut être prise en considération dans une situation de transition comme celle que vit la Tunisie actuellement, a-t-il encore indiqué.
Pour le président de la République, le résultat de l’activité gouvernementale reste jusqu’à maintenant acceptable.
Au cours de la même interview, Essebsi a parlé du retour de l’activité d’extraction du phosphate, rappelant qu’au cours du mois de janvier 2017, la production a atteint 501 mille tonnes.
S’agissant du secteur touristique, il a affirmé que 5 millions 700 mille touristes sont entrés en Tunisie, expliquant ce flux par la diversité du produit touristique et son ouverture sur plusieurs marchés.
Sur un autre plan, le Chef de ‘Etat a appelé les habitants des iles de Kerkennah à adopter une approche positive pour la reprise du travail au sein de la société Petrofac, précisant que cette crise a causé d’énormes pertes à l’économie nationale.
Concernant l’appel lancé par un certain nombre de partis politiques pour des élections présidentielles et législatives anticipées, Essebsi a souligné que ces revendications inacceptables sont en contradiction avec les délais constitutionnels. Le document de Carthage reste toujours valable et constitue une base sur laquelle toutes tendances politiques peuvent se rencontrées, a-t-il encore ajouté.