Ce vieux projet est relancé, ces jours-ci, à la veille des échanges de visites de hauts responsables tunisiens et allemands.
Ce dossier a été examiné lors de la récente visite que vient d’effectuer le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, en Allemagne (14 et 15 février 2017).
Il sera certainement à l’ordre du jour lors de la visite que va effectuer, le 3 mars 2017, la chancelière Angela Merkel en Tunisie.
En Tunisie, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Zied Laadhari, a évoqué la question sur les ondes de Radio Express Fm et conditionné l’arrivée du constructeur allemand par l’institution en sa faveur d'”importantes incitations et autres avantages fiscaux”.
Toutefois, certains observateurs estiment que l’institution d’avantages en faveur du constructeur n’est pas suffisante. Il faut l’accompagner par la garantie de la stabilité du pays et surtout des réglementations.
Pour d’autres, l’élément le plus attractif pour un constructeur automobile consiste en la disponibilité d’une logistique fiable à l’instar d’un port en eaux profondes.
Malheureusement en Tunisie, le projet de construire un port de cette dimension à Enfidha (centre-est du pays) et de création d’une zone logistique tout autour est constamment renvoyé aux calendes grecques.