Les travaux du 5ème congrès des responsables de la recherche scientifique et de la vulgarisation agricole se tiennent les 20 et 21 février 2017 à Gammarth, à l’initiative du Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres sèches dans les pays arabes (ACSAD).
Ayant pour thème “limiter et lutter contre la désertification dans les pays arabes”, ce conclave regroupe les responsables et directeurs des institutions de la recherche scientifique agricole et des chercheurs de Palestine, de l’Algérie, de l’Egypte, du Liban, du Koweit, de l’Irak et de la Syrie, outre la Tunisie.
La rencontre vise à examiner et passer en revue les moyens de lutte contre la désertification dans les pays arabes où les terres non arables représentent 66%.
Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a souligné dans une déclaration à la presse que “le système de la vulgarisation agricole en Tunisie connaît de grandes difficultés en raison du manque de moyens financiers et humains. A ce titre, il a fait remarquer que son département veille à consolider l’agence de la formation et de la vulgarisation agricoles (AFVA) en compétences et ressources financières afin de renforcer la vulgarisation au profit des agriculteurs, de promouvoir la production et d’améliorer sa rentabilité.
Selon lui, “le problème ne réside pas dans la valorisation des recherches (….) mais dans la faiblesse du système de la vulgarisation agricole”.
De son côté, le directeur général de l’ACSAD, Rafik Ben Salah, a indiqué que le congrès vise à renforcer la coopération commune, entre les pays arabes dans le domaine de la lutte contre la désertification. La Tunisie a mis à profit les programmes de l’ACSAD, dans la découverte de variétés de céréales, ayant une productivité élevée, résistantes à la sécheresse et aux maladies. De même, la Tunisie a bénéficié de programmes d’amélioration de la production animale en important la race des chèvres chami.
Salah a indiqué que l’ACSAD effectue, actuellement, des recherches pour la production de variétés animales qui s’alimentent du charançon rouge pour protéger les systèmes de production dans les oasis de la région arabe, mettant l’accent sur l’action du centre qui poursuivra le partenariat avec la Tunisie, représenté par l’Institut des régions arides (IRA).