Les travaux des ateliers du projet pilote “Résilience face aux catastrophes urbaines par l’évaluation des risques et de la planification durable”, dont le coût s’élève à 1,6 million de dinars, se poursuivent au siège de la commune de Monastir du 20 au 24 février en présence de représentants de l’Université des Nations unies et de l’IABG (Association Internationale des jardins botaniques).
La collecte d’informations générales, les dangers naturels à Monastir et leurs impacts, les facteurs de vulnérabilité de la ville de Monastir, les stratégies possibles et des simulations de scénarios utiles, sont les thèmes majeurs de ces ateliers.
Les outputs de ces ateliers seront utilisés comme base de données pour actualiser le plan d’aménagement urbain de la ville de Monastir et le numériser. L’activation du système d’information géographique de la ville de Monastir sous forme de plateforme sera la dernière étape du projet, a expliqué Karem ben Khaled, expert auprès des Nations unies.
Une méthodologie et des techniques nouvelles seront développées lors de ces ateliers, a souligné Michael Hagenlocher, Professeur de l’institut d’environnement et de la sécurité humaine à l’université des Nations unies. Ce projet pilote sera par la suite généralisé à d’autres villes tunisiennes.
Une carte satellite de la ville de Monastir sera mise à la disposition de l’équipe du projet qui sera réalisé dans deux ou trois semaines, et ce dans la cadre de la coopération entre la commune de Monastir, l’Union Européenne et l’IBAG, a indiqué Neila Kalbousi, présidente du projet au niveau de la municipalité de Monastir.