Interrogé dans le cadre d’une interview accordée à l’Economiste Maghrébin s’il compte créer son propre parti, le magnat Moncef Sallami, figure de proue du parti Nidaa Tounés, a répondu en ces termes: “Il n’en est pas question. Toute personne sensée être logique doit avoir du respect pour elle-même et connaître sa valeur. En ce qui me concerne, je pense que je n’ai pas les attributs d’un tribun. Je suis un gestionnaire. Pour être ministre, il faut avoir les qualités d’un bon orateur. Pour toutes ces raisons, j’ai pris deux décisions:
Premièrement, je ne me présenterai pas pour un deuxième mandat la prochaine fois. J’ai 79 ans, dans deux ans j’en aurai 81. C’est largement suffisant. Il faut laisser la place aux jeunes.
Deuxièmement, Je n’ai pas l’intention de me présenter aux élections municipales, des élections de proximité par excellence, pour une raison simple. Ma ville natale c’est Sfax. En principe je dois résider à Sfax pour m’y présenter. Or, aujourd’hui j’habite à La Soukra à Tunis bien loin des Sfaxiens.
L’enseignement politique à tirer de ces deux décisions, c’est qu’aujourd’hui je suis loin de Nidaa Tounès”.
Dont acte.