Enfin, le département du Commerce vient de franchir “un tout petit pas” sur la voie de la suppression les circuits d’intermédiation parallèle qui assurent l’écoulement de plus de 50% des produits agricoles et seraient, par conséquent, à l’origine de la hausse artificielle des prix.
Le secrétaire d’Etat chargé du Commerce qui ne serait pas, au passage, en bons termes avec son ministre, le nahdhaoui, Zied Ladhari, a apporté au Parlement, jeudi 23 février, son appui au projet de créer des coopératives de services chargées de collecter la production agricole et de l’écouler au sein des marchés de gros.
Objectif: réduire au maximum le rôle des intermédiaires. A titre indicatif, le kilo de piment est cédé, ces jours-ci, par l’agriculteur à 1 dinar mais revendu par ces intermédiaires au prix de 3,500 dinars voire plus. C’est inacceptable.
Néanmoins, le plus important serait de passer à l’action et de transcender ces déclarations d’intention et professions de foi. Il y a hélas urgence en la matière.
Pour mémoire, la création de ces coopératives a été constamment suggérée par l’Organisation de défense du consommateur (ODC). Espérons que cette fois-ci ce sera le bon départ.