Sihem Ben Sedrine, la présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), était vendredi 24 courant à Tataouine à la tête d’une délégation composée des présidents de la Commission de recherches et d’investigations et de la Commission de réparation et de réhabilitation, et d’un médecin légiste pour examiner les agressions commises lors de l’occupation française sur les résistants de la région.
“Les restes de ces résistants qui ne sont pas connus par la majorité des Tunisiens sont encore dispersés dans les montagnes”, s’est elle indignée.
A cette occasion Ben Sedrine a affirmé que l’instance œuvrera à mettre en lumière les batailles de 1955 et 1956 pendant lesquelles la France avait commis “des exactions injustifiées”. L’instance s’engage à réhabiliter les résistants et à leur dédier une plaque commémorative, a-t-elle annoncé.
Par ailleurs, Ben Sedrine a souligné que la région de Tataouine a été victime d’exclusion et de marginalisation par les autorités publiques après l’indépendance.
Des témoignages de la région seront fournis lors d’une séance d’audition le 24 mars prochain, qui sera consacrée aux événements liés à l’indépendance.