“Les jeunes tunisiens disposent de hautes compétences techniques leur permettant de créer des projets et de contribuer au développement du tissu industriel et économique ” a souligné, samedi, Imed Hammami, ministre de la formation professionnelle et de l’emploi.
Lors d’une conférence organisée à Tunis à l’initiative du centre des études stratégiques et diplomatiques en collaboration avec l’association tunisienne de l’initiative sous le thème “l’initiative privée et la création de projets”, le ministre a indiqué que la Tunisie est entrée dans une nouvelle phase marquée par la nécessité d’encourager les jeunes à créer leurs propres projets.
Il a ajouté que l’objectif du ministère et du gouvernement d’union nationale est de garantir un climat favorable à la création de microprojets, signalant que dans le cadre de la loi de finances de 2017, un budget d’environ 250 millions de dinars a été réservé à la création de projets, outre l’attribution d’avantages financiers et d’une assistance technique pour soutenir l’élaboration d’études de projets et l’accompagnement des jeunes.
Dans ce contexte, il a rappelé que tous les programmes mis en place par le département comme le contrat dignité ou le programme Forsa visent, essentiellement, à lutter contre le chômage mais aussi à consacrer la dignité des jeunes.
Il a, en outre, signalé que le ministère de la formation professionnelle se penche, actuellement, en collaboration avec les autres départements en rapport avec l’emploi des jeunes, sur la mise en place d’une stratégie nationale de l’initiative privée visant à garantir tous les encouragements nécessaires aux jeunes pour la création de projets dans toutes les régions du pays.
De son côté, le président du centre des études stratégiques et diplomatiques, Rafik Abdessalem a indiqué que l’Etat n’a plus les moyens d’embaucher les jeunes dans le secteur public et que l’emploi dans le secteur privé nécessite la conjugaison des efforts du secteur public et du secteur privé outre l’incitation des jeunes à la création de projets innovants.
Il a aussi mis l’accent sur l’importance du rôle dévolu à la société civile, aux institutions financières économiques et aux centres d’études à travers l’identification des problèmes et des obstacles et la proposition de mécanismes appropriés.
Pour sa part, le président de l’association tunisienne de l’initiative Ezzeddine Cherni a indiqué que l’objectif de cette conférence est l’identification des difficultés qui empêchent les jeunes de créer leurs projets notamment aux niveaux financier et administratif.