Je ne sais pas si vous avez jamais vu l’effet que ça fait une cocotte minute dont le couvercle saute pour une raison ou une autre, mais son contenu se disperse dans un désordre absolu, et il faut espérer que la ménagère ne se fasse brûler au troisième degré.

Aujourd’hui et peut-être que cela a été fait exprès, le couvercle a encore sauté et ça bouillonne de partout. Chacun y met son grain de sel. Encore une fois, spectatrice désabusée d’une guerre des ego, je me pose encore une fois la question: que veulent-ils tous ces politicards que la révolution a sortis du néant?

Car j’ai toujours appris que dans chaque jeu il y avait des règles à respecter. Essayez de jouer aux échecs avec les règles des dominos! Ainsi, si les imams s’occupaient de leurs prêches, les syndicalistes de leurs grèves, les fonctionnaires de leurs fonctions, le pays tournerait nettement mieux.

Le plus amusant de tout cela c’est que, dans les débats qui se suivent et se ressemblent, des experts viennent nous rappeler qu’avant la révolution on était a 5% et maintenant on est à 1% comme pour justifier les errements d’un ZABA en fuite. Tous ces calculateurs et “écono-comiques“ de surcroît oublient que pendant que le pays était à 5%, certaines personnes étaient à 2000% et d’autres dans le néant alors qu’aujourd’hui tout le monde est à 1%, les riches comme les pauvres. Il paraît que c’est ça la démocratie en République.

Pour revenir au titre de ce papier et à l’objet de ce papier, faut-il commencer à faire un peu d’histoire et rappeler que l’UGTT a été imaginée et créée par un instituteur originaire d’une île oubliée des DIEUX et des hommes, et que cette magnifique machine a traversé le temps et a souvent comblé le vide laissé par le système politique quand ce dernier était défaillant.

Faut-il aussi rappeler que, durant ces cinq dernières années, elle a sauvé le pays des ambitions d’un gourou “frereux“! Et elle est restée dans son rôle de syndicat qui l’a nobélisé.

Mais hélas, depuis qu’il lui prend des velléités de dépasser les lignes rouges -là on ne joue plus-, et le regretté HACHED doit se retourner dans sa tombe de voir les nouveaux responsables de ce glorieux syndicat tomber dans la démesure d’autant plus que c’est l’école de la République qui est visée à travers des attaques répétées contre un ministre ambitieux. Ce ministre cherche à redorer le blason d’un système en putréfaction avancé qui a commencé bien avant le 7 novembre (1987) se retrouve honni par des syndicalistes pour des raisons incompréhensibles et souvent absurdes: j’ai entendu l’un d’eux parler de manque de craie dans les écoles, et un autre d’eau de mauvaise qualité. Du n’importe quoi dit n’importe comment par n’importe qui!

Et ça devient comme une fâcheuse partie de billard où chacun cherche à pousser la boule de l’autre dans le trou. Et au diable le développement, les investissements, la pauvreté; et ces individus sont inconscients et ne savent pas qu’ils peuvent, d’une manière irresponsable, pousser le pays du billard vers le corbillard… Et là il n’y aura plus personne à démettre.

Rien de plus minable que de voir ces gamins qui se chamaillent et dont l’avenir du pays est le dernier de leur souci, et la société civile que BOURGUIBA a patiemment construite commence à être lasse de ces querelles de clochers et rêve d’un dictateur pour nettoyer ces écuries d’Augias!