Les Journées pays de la 14ème édition du Salon méditerranéen du bâtiment ont démarré jeudi 9 mars par celle du Burkina Faso. Et du moins qu’on puisse dire, les représentants du Pays n’ont pas lésiné sur les moyens pour épater les Tunisiens.
Cette Journée pays, présidée par le secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax, Taoufik Hachicha, a permis de présenter les opportunités d’investissement au Burkina Faso.
Pour ce faire, les représentants des deux structures se sont chargés de présenter aux hommes d’affaires tunisiens les secteurs dans lesquels ils souhaitent attirer des investissements étrangers.
Ainsi, le directeur de facilitation des investissements étrangers, Koussouba Mahamady, a souligné que les Tunisiens qui souhaitent investir, dans quelques domaines que ce soit, sont les bienvenus. Dans son argumentaire, il dira en substance que la législation sur les IDE du Burkina Faso est très favorable dans pratiquement tous les secteurs, mais plus particulièrement dans le domaine du bâtiment et travaux publics (BTP).
Encore plus convaincant, Bakary Bassolé, directeur général de la fondation SICABAT, affirmera que le Burkina Faso est un pays largement ouvert aux investissements étrangers dans des opérations de partenariat public/privé (PPP), essentiellement dans les secteurs de la santé et du tourisme.
Voilà qui ne manque pas d’intérêt pour nos hommes d’affaires en quête d’opportunités d’investissements en Afrique subsaharienne. Toutefois, il faut savoir se hâter, car les convoitises sont nombreuses venant des quatre coins de la planète, notamment de la part des puissances économiques émergentes (Chine, Brésil, Turquie), et souvent avec des moyens financiers colossaux que n’ont pas la plupart de nos entreprises. Mais il va falloir composer avec cette donne.
La compétition mondiale est ainsi faite… pour le moment.