A la suite de la polémique qui a eu lieu sur les réseaux sociaux concernant le conte “Le fiancé voleur “, faisant partie de la collection “Mythes et légendes” et édité en langue arabe, Mohamed Salah Maalej, gérant et propriétaire des éditions Kounouz a, dans un entretien téléphonique avec l’agence TAP, tenu à clarifier que ce conte qui “fait partie de la littérature enfantine classique internationale a été publié en 2011 et vu que le traducteur a respecté le texte original sans prendre en considération le contexte tunisien, ce conte a été édité tel qu’il est”.
Durant les premiers jours de sa distribution sur le marché, a-t-il rappelé, la direction s’est rendu compte du contenu qui aborde la violence et “a retiré donc tous les titres et a édité de nouveaux qui ont été distribués sur le marché”. La direction des Editions Kounouz, a-t-il ajouté, a remplacé la personne responsable au sein du comité de lecture.
Par ailleurs, Salah Maalej a tenu à signaler qu’il “faut lire le conte en entier pour s’apercevoir qu’il contient une morale constructive, sans faire sortir une phrase de son contexte pour en faire un sujet à sensation”.
En outre, a-t-il précisé “il parait un peu surprenant que le conte sujet à polémique remonte à 4 ans, et que l’on n’a pas pris en considération le fait que ce conte a été réédité en conséquence avec un nouveau contenu depuis 2011 (voir photo)”. Et d’ajouter “ceci dépasse donc la critique constructive visant à promouvoir l’édition en Tunisie. Nous soulignons que l’intérêt de nos enfants est primordial et qu’il n’est pas question de diffuser des idées incitant à une quelconque forme de violence. Tous les titres édités sont soumis à un comité de spécialistes compétents en la matière et qui assurent un suivi permanent” .