Il y a 22.280 jours pour jour qu’un certain BOURGUIBA annonçait que le pays avait recouvert son indépendance. A l’époque, beaucoup de Tunisiens ne savaient même pas ce que c’était. Une de mes arrière-grands-mères avait compris que la France avait restitué «6 jarres d’or» à ce Sahélien –SITTAKLAL- et qu’il en avait de la chance et qu’il allait en profiter pour acheter des pieds d’oliviers!
Mais voilà , cet homme, que DE GAULLE méprisait aussi bien pour sa taille que pour sa géniale versatilité politique –pour le Général, BOURGUIBA «ne respectait pas les accords dont l’encre n’avait pas séché»– avec trois fois rien et une poignée d’hommes décidés, construisit un pays.
Et c’est grâce au système qu’il a construit et pérennisé que moi femme -qui avait toujours été considérée comme un sous-produit du male- aujourd’hui je peux m’exprimer en trois langues et faire ce papier sur cet événement (Anniversaire de l’indépendance) que d’autres veulent noyer dans les eaux troubles d’un BOSPHORE en pleine ébullition.
Et l’Histoire suivit son bonhomme de chemin, ce bout d’Afrique qui donna son nom au continent et quelques siècles plus tard initia la première révolution du peuple par le peuple qui s’exporta tellement bien qu’elle affola plus d’un aussi bien chez les Occidentaux que dans un ORIENT qui n’a toujours pas terminé sa sieste ancestrale…
Mais encore une fois, certains minables orientaux, mal réveillés et conseillés par des experts occidentaux à l’image des BHL de service, aux mains serviles et moyennant quelques poignées de dollars américains sonnantes et trébuchantes, étaient et sont là pour détruire un pays et ses structures.
Que voulez-vous, messieurs les exportateurs de terrorisme, fallait pas oser dégager votre dictateur. Et parmi ces larbins de service, il y a toujours ceux qui rêvent du GRAND ORIENT –pas celui des francs maçons, mais le vrai- et de HAROUN RACHID voire de SOLIMAN LE MAGNIFIQUE!
Et si le chemin de DAMAS est fermé, celui d’ANKARA et d ISTAMBUL leur est grand ouvert… Et si parfois je comprends le dépit de la TURQUIE qui n’a pu accéder à l’UE pour des raisons byzantines, en quoi son repli identitaire nous concerne et les hennissements erdoganiques peuvent nous assourdir et rendre aveugles des hommes et des femmes qui vont vendre leur âme au diable du BOSPHORE?
Enfin, et c’est la goutte qui fait déborder le vase de nos exaspérations révolutionnaires et anti-gourouesques, c’est ce grand torchon turc qu’on va accrocher à la côte 140 m et qui va ainsi dominer notre capitale, ce havre où, depuis la nuit des temps, les marins de tout bord venaient s’abriter et se reposer. Et ce juste au moment où notre industrie textile disparaît et le plus grave c’est que des journalistes justifient ce choix. Ont-ils été payés en euros, dollars ou livres turques?
Pour l’empêcher de flotter sur la capitale, faut-il espérer un sursaut intelligent du jeune PM et du vieux loup de Carthage qui, j’espère, ne sont pas devenus les otages du système gourouesque qui se sent des ailes pour voler mais qui, peut-être, malgré son degré de frerisme, aurait gardé un minimum de nationalisme comme tout bon sudiste.
Pour empêcher ce symbole d’un khalifat désuet où sont passés les gauchistes relookés et la société civile si prompte à réagir qui perd son énergie à remplir son couffin percé par une inflation galopante.
De mon côté, ce truc turc est pour moi, ce mat qu’on va armer en ce jour anniversaire sera le symbole d’une déchéance d’un système politique, car colonisés pour colonisés, mieux aurait valu y accrocher les 50 étoiles du pays qui gouvernent le monde!
REVEILLE-TOI BCE, ILS SONT DEVENUS FOUS.