La sous-directrice du contrôle phytosanitaire au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Fathia Hlali, a fait savoir qu’aucun cas de la bactérie de la Xylella Fastidiosa n’a été détecté en Tunisie.
Intervenant, mardi 21 mars, au cours de la Journée nationale sur la protection sanitaire des plants d’oliviers, elle a indiqué que 6.000 échantillons de plants d’oliviers, espèces fruitières et plantes ornementales importés ont été analysés en 2016 pour vérifier l’existence de la bactérie.
Les services concernés ont pris, dès l’apparition de la maladie en Italie, en 2013, les mesures nécessaires pour éviter l’introduction de la maladie, a-t-elle assuré.
Il s’agit, notamment, de la publication d’une circulaire, le 27 décembre 2016, par le ministère de l’Agriculture, interdisant l’importation des plants d’oliviers et des plantes ornementales.
A rappeler que la Xylella Fastidiosa, qui touche 300.000 espèces de végétaux, s’est déclarée en France (Corse), en 2015, et en Espagne (Iles Baléares) au mois de décembre 2016.
Hlali a mis l’accent, par ailleurs, sur le développement des techniques adoptées au laboratoire de la quarantaine à Tunis et la création d’une commission technique regroupant l’Office National de l’Huile (ONH), les institutions de recherche agricole et d’enseignement supérieur et les structures concernées chargées de la prospection sur terrain et du prélèvement des échantillons.
Cette journée organisée par l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation des agriculteurs à cette maladie grave et à l’importance de l’information des services concernés lors de la découverte de la bactérie.
L’ONH a consacré une enveloppe de 1,5 MDT au financement de cette campagne.
Les oliveraies occupent en Tunisie une superficie de 1,86 million d’hectares détenant ainsi la deuxième place après l’Espagne (2 millions d’hectares) et la quatrième position concernant le nombre des oliviers.
La Tunisie dispose de 310 mille fermes oléicoles, soit 60% du total des exploitations agricoles.