Ahlem Bouserouel, directrice exécutive du programme “Soyons actifs/actives” (PCPA), a déclaré, jeudi 23 mars, que le gouvernement est appelé à reconnaître la société civile car elle représente une force de pression et de construction.
Financé par l’Agence française de développement (AFD) et le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international à hauteur de 3 millions d’euros (environ 7 millions de dinars), ce programme vise à soutenir la société civile tunisienne et française et à réduire les inégalités d’accès aux droits, a-t-elle ajouté.
Regroupant 67 associations tunisiennes et françaises, ce programme lancé en 2012 a pour objectif de réduire les inégalités en matière d’éducation, d’intégration sociale et professionnelle, d’économie sociale et solidaire et de démocratie participative.
De son côté, le représentant du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, Michel Tarran, a mis l’accent sur la nécessité d’adopter l’approche participative comme meilleur moyen pour lutter contre l’intégrisme, soulignant la prédisposition de son département à poursuive son soutien à l’économie tunisienne à travers notamment le programme PCPA.
Le directeur de l’Agence française de développement en Tunisie, Giles Chausse, a pour sa part appelé à la nécessité de renforcer les capacités de la société civile afin qu’elle soit en mesure de contribuer au développement de l’économie tunisienne.