Une stratégie d’intégration sur le marché africain à travers l’exportation des compétences tunisiennes parmi les professeurs, pour former les formateurs, a été fixée par le ministère de l’Enseignement supérieur. C’est ce qu’a annoncé Noureddine Selmi, chef de Ccabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors du Forum économique tuniso-guinéen, tenu mardi 28 mars à Conakry.
Le ministère s’emploie également à attirer les étudiants des pays africains, surtout avec la création prochaine de l’université allemande en Tunisie, a-t-il souligné.
Il a mis l’accent sur l’importance d’intéresser les étudiants des pays africains, vu la baisse continue du nombre d’étudiants tunisiens qui atteindra, en 2018, 240.000 personnes, contre 300.000 en 2016 et 270.000 actuellement.
Face à cette régression, le nombre des professeurs est en augmentation puisque la Tunisie compte 20.000 professeurs chercheurs et 207 établissements universitaires.
Il a indiqué que la Guinée Conakry dispose de seulement 18 institutions universitaires publiques, contre 40 universités privées, ce qui peut constituer une opportunité pour le secteur de l’enseignement supérieur en Tunisie.