La Tunisie est dotée de tous les atouts à même de lui permettre d’accéder au statut de “partenaire pour la démocratie” du Conseil de l’Europe, a affirmé, jeudi à Tunis, le rapporteur de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), George Loukaides.
“Au fil des ans, la Tunisie a su mener à bien sa transition démocratique en conduisant le pays vers des élections transparentes et impartiales. Elle s’est engagée dans un processus de réforme politique balisant ainsi la voie à la mise en place d’institutions constitutionnelles solides et pérennes”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse pour dresser le bilan du processus de transition démocratique mené en Tunisie.
Selon Loukaides, le statut de “partenaire pour la démocratie” engage la Tunisie, une fois qu’elle aura adhéré, à favoriser une participation équitable des femmes et des hommes à la vie publique et politique ainsi qu’à consacrer la liberté de culte, la liberté de la presse et d’expression et la démocratie locale et régionale.
“Le Conseil de l’Europe demande également à la Tunisie de supprimer la peine de mort du code pénal, de lutter contre la corruption et de garantir l’indépendance et l’impartialité des juges”, a-t-il tenu à préciser.
Une fois membre, la Tunisie sera représentée par une délégation composée de six parlementaires. Cette délégation pourra participer à tous les travaux de l’Assemblée de Strasbourg et de prendre la parole lors de ses sessions plénières sans pour autant voter les résolutions.
Le Maroc est le premier “partenaire pour la démocratie” de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui regroupe 47 Etats européens.