Des responsables des pays riverains de la Méditerranée dont la Tunisie se sont engagés jeudi, dans une déclaration à La Valette (Malte), à faire disparaître d’ici 2020, la pêche illégale, a annoncé la Commission européenne (CE) dans un communiqué.
Selon cette déclaration, obtenue après des mois de négociations”, les pays signataires comptent faire disparaître la pêche illégale en veillant à ce que tous les Etats membres disposent du cadre juridique et des capacités humaines et techniques nécessaires pour assurer les tâches de contrôle et d’inspection.
Les signataires se sont également engagés, d’après la CE, à établir des plans de gestion pluriannuels de toutes les pêcheries importantes et à soutenir durablement la pêche et l’aquaculture à petite échelle grâce à la rationalisation des régimes de financement en faveur de projets locaux (modernisation de la flotte afin d’adopter des techniques et engins de pêche à faible incidence).
La déclaration a été qualifiée “d’historique” par l’ONG Océana, qui réclame dans un communiqué publié à cette occasion, “la fixation de limites aux captures basées sur les conseils des scientifiques , la protection des zones marines de reproduction et de croissance des poissons et le renforcement de l’application des réglementations des activités de pêche et de contrôle”.
La Conférence ministérielle sur la pêche en Méditerranée se tient les 29 et 30 mars, dans la capitale maltaise, la première depuis 2003, selon l’ONG.
Par ailleurs, c’est le secrétaire d’Etat chargé des ressources hydrauliques et de la pêche Abdallaha Rabhi qui représente la Tunisie à la Conférence ministérielle sur la pêche en Méditerranée.