La ministre de la Santé, Samira Meraï, a souligné le rôle important des médias en tant que partenaire dans la politique nationale de santé, les appelant à “respecter l’éthique médicale et la déontologie du métier”.
S’exprimant lors d’une conférence nationale sur l’éthique médicale et la déontologie du journalisme, Meraï a indiqué qu’il existe des expériences réussies avec les médias nationaux et régionaux, citant les programmes de prévention des maladies nouvelles et émergentes.
Elle a, par ailleurs, fait savoir que la Tunisie a misé depuis des années sur la santé et réalisé plusieurs exploits médicaux reconnus à l’échelle internationale, ajoutant qu’elle constitue une destination médicale privilégiée pour plusieurs pays africains et européens.
“Notre département, a-t-elle dit, est sur le point d’actualiser et parachever les textes de loi régissant les métiers du secteur de la santé à l’instar du projet de loi sur la responsabilité médicale”.
De son côté, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri, a mis l’accent sur le rôle focal que jouent les médias dans la diffusion de la culture de la santé auprès des citoyens, les appelant par ailleurs à respecter l’éthique journalistique.
La présidente de la Commission nationale de l’éthique médicale, Hend Bouacha, a souligné qu’il est du rôle des médias aujourd’hui de réconforter les malades, notamment en diffusant une information “vraie” et “concise”, estimant nécessaire de “former les journalistes dans le domaine sanitaire”.