Le bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) s’est dit préoccupé par la récurrence des rumeurs circulant au sujet de l’intention de la présidence du gouvernement d’effectuer des remaniements dans les médias publics “pouvant semer le chaos et provoquer une instabilité dans la gestion administrative de ces établissements”.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion périodique, vendredi 31 mars, le SNJT a critiqué le fait que des responsables à la présidence du gouvernement convoquent des personnes bien précises et les proposent à des postes à la tête de ces médias “dans une tentative de créer une génération de responsables qui leur sont proches”.
Selon le syndicat, “ces remaniements devront être soumis à une évaluation objective des échecs enregistrés par les administrations actuelles afin d’améliorer le contenu et de développer ce service public”.
Les nouvelles nominations doivent se faire sur la base de programmes et de visions clairs et non dictées par des considérations personnelles ou politiques. Elles doivent se faire conformément au décret-loi N° 2011-116 du 2 novembre 2011, relatif à la liberté de la communication audiovisuelle tout en tenant compte du rôle de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA), souligne le SNJT.