L’Union internationale de la presse francophone (UPF), association non gouvernementale de journalistes, reconnue par l’ONU, veut installer, le plus tôt possible, une section en Tunisie. “Nous espérons que cette section sera créée avant 2020, année durant laquelle, le pays abritera le 18ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)”, a déclaré à l’agence TAP, Jean Kouchner, secrétaire général de l’UPF.
Lors du deuxième symposium de l’association, organisé les 30 et 31 mars 2017 à Ben Guérir (Marrakech), sur le thème “ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE : QUEL TRAITEMENT MEDIATIQUE ?”, Jean Kouchner, a indiqué que l’ouverture de cette section, permettra à l’ONG de tenir, ses prochaines Assises de la presse francophone, en Tunisie, en marge du sommet de la francophonie.
La secrétaire générale adjointe de l’UPF, Khadija Ridhouane a regretté le retard d’installation de cette section, affirmant que ” nous sommes ouverts à toute demande de la part des médias tunisiens et prêts à coordonner avec eux pour finaliser le projet de création de cette représentation qui sera d’un grand apport pour les médias du Maghreb et aussi de la région d’Afrique en général”.
Mourad Sellami, journaliste tunisien en contact avec l’UPF a indiqué qu’une demande d’adhésion à l’ONG a été faite par une douzaine de journalistes pour le lancement de la section Tunisie. “L’assemblée générale de la section tunisienne se tiendra incessamment en coordination avec le bureau central de l’UPF”, a-t-il dit.
L’UPF s’est tournée de plus en plus vers les questions de l’environnement et du rapport des médias avec le développement durable, en organisant un premier symposium régional à Monaco sur le thème ” Médias et environnement en Méditerranée”, les 4 et 5 mars 2016.
Le deuxième symposium des médias francophones a réuni plus de 150 journalistes à Ben Guérir (Marrakech), pour débattre du rapport Médias-développement durable en Afrique. Il s’agit d’une suite logique de la “COP 22”, organisée fin 2016 au Maroc et qui a placé l’Afrique au cœur de l’agenda international, selon l’UPF.
Le débat sur la question du développement durable sera aussi à l’ordre du jour des 46èmes Assises de l’UPF, prévues en octobre prochain, à Conakry en Guinée.
L’UPF est une ONG, qui regroupe plus de 3.000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle répartis dans 110 pays du monde. Elle remet le Prix de la libre expression. L’association présidée, depuis le 22 novembre 2014, par le journaliste sénégalais Madiambal Diagne, compte 32 sections nationales sur une soixantaine répertoriée.