A l’occasion de la tenue de la 23ème édition des Salons du tourisme «MIT, HORECA EXPO, SPA EXPO, BOAT SHOW et GOLF & SPORTS SHOW) au Parc des expositions du Kram, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) a organisé une conférence de presse sur deux volets. Outre les journalistes, plusieurs hôteliers et dirigeants de banques étaient présents.
Le premier a concernant les activités son nouveau Bureau exécutif (élu le 20 janvier 2017). La FTH a présenté à cette occasion plusieurs chiffres dont certains nous fortement intrigués.
En effet, la FTH se félicite que, en 2016, la clientèle locale ait représenté 30% des nuitées enregistrées dans les unités hôtelières. Ensuite, le tourisme tuniso-tunisien est constitué essentiellement de “tourisme familial“ (65%). Puis, leurs attentes principales sont: la nourriture, la propreté, l’accueil, l’animation, la qualité du service, et, de ce fait, le touriste tunisien commence à vouloir voyager à travers son pays pour découvrir ses richesses et son patrimoine.
Tout ceci semble logique, à la rigueur. Mais là beaucoup de journalistes ne sont pas d’accord, c’est lorsque cette étude, menée, nous a-t-on dit, par Sigma Conseil, affirme que “84% des clients tunisiens sont satisfaits voire très satisfaits des prestations hôtelières“. Et qu’ils «sont satisfaits du rapport qualité-prix à hauteur de 64%». Vous voyez donc que les conclusions de cette étude ont de quoi interloquer plus d’un.
C’est d’ailleurs à la question d’un confrère pour savoir comment cela est possible, que le président de la FTH en personne nous a dévoilé le cabinet qui a réalisé cette étude. En insistant sur le fait que cela paraît un peu difficile à croire, un autre membre de la FTH dira que les 30% de nuitées passées par les Tunisiens dans les hôtels prouvent que ces derniers sont satisfaits.
«64% sont satisfaits du rapport qualité/prix».Or, entend ici et là les Tunisiens se plaindre du fait que les hôtels tunisiens sont très chers. Ils vont jusqu’à comparer ce qu’ils payent pour semaine et ce qu’un touriste étranger paye pour la même semaine et dans la même unité hôtelière.
Enfin, à force d’insister, on nous a promis de nous envoyer l’étude en question, histoire de voir plus clair.
Par ailleurs, la deuxième partie de la conférence a traité de l’endettement des hôteliers. Il fera l’objet d’un autre papier à part.
TB