Après Niamey (Niger) et Ouagadougou (Burkina Faso), le chef du gouvernement tunisien est arrivé jeudi à Bamako, la capitale malienne. A cette occasion, il déclaré aux médias: “Nous voulons que le secteur privé soit une locomotive de développement dans les pays africains”.
Il a, dans cet ordre d’idées, appelé les acteurs économiques tunisiens à conquérir les marchés africains qui constituent un espace propice aux affaires et à l’investissement, notamment dans les secteurs de l’environnement, l’énergie, de la santé et de l’enseignement.
S’exprimant à l’ouverture du Forum économique Mali-Tunisie, Chahed a indiqué que sa tournée africaine lui a permis de trouver auprès des responsables politiques qu’il a rencontrés une véritable volonté de tirer profit des expériences et expertises tunisiennes dans les différents domaines.
De son côté, le Premier ministre du Mali, Modibo Keïta, a indiqué que la Tunisie a soutenu son pays depuis plus de cinq décennie pour l’aider à promouvoir les conditions socioéconomiques, faisant part de son souhait de voir cet appui se poursuivre à travers l’instauration d’un véritable partenariat et la réalisation de projets communs entre les acteurs économiques des deux pays.
Youssef Chahed s’est, ensuite, rendu à l’université tunisienne privée “Montplaisir” de Bamako où il a rencontré sa présidente, Dorra Trabelsi, laquelle a indiqué que cet établissement a ouvert ses portes en septembre 2016 et accueille 60 étudiants. Elle a ajouté que ce nombre va doubler face à l’augmentation des demandes d’inscription.
Le chef du gouvernement s’est, en outre, entretenu avec le président de l’Assemblée nationale et sera reçu par le président de la République.