La 3ème communication des changements climatiques sera élaborée, avant la fin 2017, pour qu’elle soit adressée aux Nations unies. C’est ce qu’a promis la directrice nationale du projet “3ème communication nationale” qui ajoute que cette communication constitue un rapport global sur l’impact de la situation environnementale et les effets des changements environnementaux sur les activités et secteurs économiques en Tunisie.
Akremi a précisé, lors d’un atelier organisé, jeudi 13 avril, sur le thème “l’adaptation aux impacts des changements climatiques en Tunisie: réalisations et défis – l’agriculture comme exemple de secteur vulnérable”, que ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’exécution des engagements de la Tunisie dans le cadre de la conférence cadres des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Elle a ajouté que le choix de l’agriculture en tant qu’axe de cet atelier vise à introduire ce secteur dans la 3ème communication, étant donné qu’il est un secteur économique marginalisé et très influencé par les changements climatiques.
Cette rencontre constituera une opportunité de discuter des priorités nationales et sectorielles relatives à l’adaptation aux changements climatiques ainsi que ses conséquences, dans le cadre de l’élaboration de la 3ème communication nationale, avec la participation de tous les acteurs concernés aux niveaux national et local.
Elle a précisé que la conférence constitue le début d’un dialogue sur le processus d’élaboration du plan national d’adaptation aux changements climatiques.
Pour le président du projet “troisième communication nationale du Programme des Nations unies pour le développement en Tunisie (PNUD)”, Imed Thabet, l’organisation de cet atelier sur l’agriculture sera suivie par l’ouverture d’un dialogue avec les différents secteurs, les ministères et les représentants de la société civile pour élaborer un plan national d’adaptation aux changements climatiques.
Le coordinateur du comité sectoriel des changements climatiques au ministère de l’agriculture, Rafik Aini a souligné, pour sa part, que la troisième communication va intégrer le secteur de la pêche après l’agriculture.
Il a ajouté que des comités sectoriels régionaux seront formés pour assurer le suivi des changements climatiques.