Parlementaires contre la corruption, c’est une initiative lancée vendredi 14 avril par l’organisation I Watch conjointement avec des députés pour “renforcer les efforts de la lutte contre la corruption aux plans législatif, politique et médiatique”.
L’initiative a été annoncée aujourd’hui lors d’une conférence de presse à Tunis et reste ouverte à d’autres députés.
Les signataires de l’initiative sont Samia Abbou (Courant démocrate), Mongi Rahoui (Front populaire), Souheil Alouini, Sahbi Ben Fradj (Machrou Tounes), Yamina Zoghlami et Imen Ben Mohamed (Ennahdha).
D’autres députés devront rejoindre l’initiative: Bochra Belhadj Hamida (indépendante), Salem Labyedh (indépendant du bloc démocrate), Lilia Ben Younes Ksibi (Afek Tounes), Tarak Ftiti (Union patriotique libre) et Issam Mattoussi (Nidaa Tounes).
Selon des représentants d’I Watch, cette initiative s’inscrit dans le cadre de “la coopération entre la société civile et le parlement pour la lutte contre la corruption”. Cette coopération a été déjà concrétisée à travers l’élaboration de certaines lois telles que la loi sur la protection des dénonciateurs et la loi relative à l’accès à l’information.
Parmi les priorités de cette initiative : la mise en place d’un calendrier sur les lois qui doivent être élaborées en matière de lutte contre la corruption dont le projet de loi sur la lutte contre l’enrichissement illicite et les déclarations de patrimoine.
Par ailleurs, la députée Samia Abbou a souligné lors de la conférence de presse la nécessité de lancer une initiative similaire pour les magistrats au vu du “rôle crucial de la justice en matière de lutte contre la corruption”.