Le secrétaire d’Etat à la Production agricole, Omar Béhi, en déplacement à Sfax, estime nécessaire de préserver le patrimoine génétique des différentes variétés d’oliviers en Tunisie lesquelles remontent à des milliers d’années. Il souligne au passage qu’il faut valoriser davantage ce produit au niveau de son écoulement afin d’améliorer les recettes en devises de la Tunisie.
Béhi a ajouté, lors de la journée d’information, organisée par l’institut de l’olivier sur la valorisation des nouvelles innovations de cinq variétés d’huile d’olive de qualité supérieure, que l’amélioration du conditionnement de l’huile d’olive représente aujourd’hui le plus grand défi pour les investisseurs et les exportateurs afin de mieux mettre en avant ce produit, en tant que l’un des piliers essentiels et stratégiques de l’économie tunisienne.
Une amélioration au niveau des modes de conservation de l’huile d’olive permettra également de conquérir de nouveaux marchés, surtout en prenant en compte le fait que la nouvelle loi sur l’investissement encourage l’investissement dans le secteur agricole.
Mohieddine Ksontini, directeur de l’Institut de l’olivier, a indiqué, de son côté, que les cinq variétés de l’huile d’olive de qualité supérieure ont été conçues essentiellement à partir de produits locaux comme l’hybride chamléli, alors que la Tunisie s’apprête à renouveler ses oliveraies dans tout le pays.
Les cinq variétés d’huile d’olive se distinguent par leur capacité à supporter la sécheresse et à produire en grandes quantités ainsi que leur composition au plan de l’acidité à même de concurrencer les autres huiles d’olive existantes sur les marchés internationaux.
Par ailleurs, le secrétaire d’Etat a supervisé les chantiers de traitement des oliviers à Sidi Hassan Belhadj dans la délégation de la Hancha et le complexe agricole Bouzouita à Menzek Cheker, ainsi que le champ de plants à la ferme d’expériences “Taos”.