Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, va se rendre vendredi, dans les délégations de Kerkennah et Menzel Chaker, au deuxième jour de sa visite dans le gouvernorat de Sfax.
Il a indiqué dans une interview à Radio Sfax, que les décisions et mesures annoncées même si elles ne sont pas programmées dans le plan, ont été liées par des délais, dont en particulier les grands projets tels que Taparura, le démantèlement des unités polluantes de la SIAPE, la construction de la cité sportive et l’autoroute Sfax-Sidi Bouzid-Kasserine ainsi que le projet de dessalement de l’eau de mer.
Il a indiqué que les décisions prises au profit de la région de Sfax, (40 décisions) vont permettre de redonner confiance et espoir aux citoyens, impulser le développement, lancer un message aux investisseurs pour qu’ils s’intéressent à la région de Sfax et réaliser les grands projets de ce gouvernorat et notamment la deuxième phase du projet de Taparura dont le deuxième appel d’offres sera lancé au mois de Mai.
A Kerkennah, le chef du gouvernement va se pencher sur les moyens de solutionner plusieurs dossiers brûlants dont la crise de PETROFAC et la détérioration des indicateurs de développement et sociaux, au niveau de l’île.
Dans une déclaration aux médias, lors de son départ de la base aérienne de Sfax à destination de Kerkennah, Chahed a assuré qu’il existe des perspectives pour dépasser la crise de Petrofac qui “n’est une question facile”. Il a précisé que des solutions techniques ont été trouvées par une commission qui travaille sur ce dossier, considérant que la solution sécuritaire n’est pas efficace.
A son arrivée sur l’île, le chef du gouvernement va inaugurer le siège de deux bureaux locaux de la CNAM et de la CNRPS et va visiter l’hôpital régional de Kerkennah. Il se rendra ensuite dans la région de Haj Kacem de la délégation de Menzel Chaker.
Chahed avait eu, jeudi après-midi, une rencontre avec les hommes d’affaires de la région de Sfax qui a porté sur plusieurs questions à l’instar du commerce parallèle et des problèmes que connaissent les entreprises du fait de la conjoncture actuelle et de la complexité des procédures administratives outre la question de la dépréciation du dinar.