L’Instance Vérité et Dignité s’est dit étonnée de l’audition, par la Commission parlementaire des martyrs et blessés de la révolution, de l’application de la loi de l’amnistie générale et de la justice transitionnelle, des membres de l’IVD qui ont été démis de leurs fonctions.
“Cette commission ne dispose d’aucune prérogative pour contrôler l’IVD. Organiser des rencontres avec les membres suspendus, c’est une violation de loi”, estime l’IVD dans une déclaration publiée, vendredi.
Les prérogatives de cette commission se limitent au contrôle de l’application, par le gouvernement, des recommandations et des propositions de l’Instance de la Vérité et de la Dignité, et ce conformément à l’article 93 du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple, lit-on de même source.
La Commission des martyrs et blessés de la révolution, de l’application de la loi de l’amnistie générale et de la justice transitionnelle avait auditionné, mardi dernier, les membres révoqués de l’IVD à savoir Zouheir Makhlouf, Lilia Bouguira et Mustapha Baazaoui qui ont demandé l’application des décisions rendues par le Tribunal administratif et la reprise de leurs activités au sein de l’IVD, étant donné qu’ils sont des membres élus.
Zouheir Makhlouf a, également, demandé d’enquêter sur des présomptions de malversations au sein de l’IVD, affirmant disposer de documents prouvant ses dires.