Bouali Mbarki, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), met en garde contre le risque d’extension des mouvements sociaux dans la pays et la possibilité de leurs instrumentalisation politique.
Dans ces conditions, et à l’occasion des travaux de la Commission administrative de l’Union régional du travail de Médenine, il a appelé le gouvernement à intervenir et à prendre des mesures urgentes “redonnant de l’espoir et de la confiance au citoyen”.
Bouali Mbarki rappelle l’appel lancé par la centrale syndicale pour un dialogue économique et social impliquant tous les intervenants dans le but de s’accorder sur une feuille de route permettant de faire sortir le pays de sa situation difficile.
“Ce qu’il faut c’est une politique économique et sociale claire capable de limiter l’amplification des protestations et la dépréciation du dinar”, a souligné Mbarki qui invité la Banque Centrale à assumer sa responsabilité pour limiter la détérioration de la valeur du dinar et arrêter l’importation anarchique.
Evoquant les protestations survenues à Tataouine et dans d’autres régions, le responsable syndical a estimé “légitimes” les protestations tant qu’elles ne portent pas préjudice aux biens publics et n’entravent pas le bon déroulement des services.