Nabil Maaloul, nouveau sélectionneur national, a estimé que sa nouvelle mission à la tête de l’équipe nationale de football est un challenge plus difficile que les précédents, affirmant que d’entrée il aura un match très important à préparer en une très courte période face à l’Egypte le 9 juin prochain, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2019.
Lors d’une conférence de presse tenue lundi dans un hôtel des berges du Lac, le nouvel entraîneur national, qui a succédé au franco-polonais Henry Kasperczak limogé, s’est déclaré très honoré d’avoir été choisi de nouveau par la Fédération tunisienne de football pour prendre les rennes de l’équipe, rappelant à ce propos qu’il a été entraîneur national adjoint de 2003 à 2004 et de 2006 à 2008 avant de diriger l’équipe en tant qu’entraîneur national en 2013.
“Nous avons deux prochains rendez-vous très importants, le premier le 9 juin prochain face à l’Egypte puis le 28 août face à la RD Congo dans le cadre des qualifications à la coupe du monde de 2018. J’ai déja entamé mon travail depuis jeudi dernier, au lendemain de ma désignation en allant inspecter l’état des pelouses des stades de Sousse, Monastir et Radès. Nous allons décider dans 3 ou 4 jours quel stade abritera ces matches.
Quant à l’effectif, Nabil Maaloul a indiqué qu’il conservera la même ossature qui avait disputé la dernière CAN au Gabon, tout en incorporant quelques nouveaux joueurs. Il a tenu à ce propos à remercier Henry Kasperczak pour le travail effectué à la tête de la sélection. “J’estime que notre participation au Gabon a été à positive nous avons joué avec les meilleures équipes. Il y a eu certes quelques erreurs et je vais essayer de construire sur ce qu’a bati Henry Kasperczak”.
Il a affirmé que la préparation du match face à l’Egypte, ne sera pas facile car il ne dispose que de cinq jours, précisant qu’il va convoquer les joueurs au fur et à mesure car plusieurs d’entre eux sont engagés avec leur club, notamment ceux qui sont engagés avec leurs clubs en coupes africaines des clubs. Je vais faire de mon mieux je me suis engagé à relever le défi et j’ai besoin pour cela de l’appui de toutes les parties”, a-t-il lancé.
A propos du staff technique national, Nabil Maaloul a indiqué qu’il allait conserver le même qui avait travaillé sous la direction de Kasperczak tout en le renforçant par deux ou trois nouvelles personnes dont les noms seront dévoilés dans les prochains jours.
Concernant le prochain adversaire des Aigles de Carthage, Maaloul a estimé que les Pharaons se distinguent par un bon collectif. “Lors de la dernière CAN, nous n’avons pas vu de grandes individualités mais un groupe soudé grâce au bon travail de l’entraîneur Hector Cooper” a-t-il estimé.
Auparavant le président de la Fédération tunisienne de football, Wadii Jarry a affirmé que le choix porté sur Nabil Maaloul est motivé par une grande carrière, affirmant que les chiffres plaident en faveur du technicien tunisien.
“Nous avons bien réfléchi avant de décider de faire confiance à Nabil Maaloul. Nous avons signé un contrat de deux ans avec renouvellement et on espère une longue coopération et pourquoi pas une qualification à deux coupes du mondes. Il a carte blanche pour choisir son staff technique et il est autorisé à effectuer tous les changements nécessaires en coordination avec la direction nationale technique évidemment, a précisé le président de la FTF qui s’est refusé de dévoiler le montant du contrat du nouveau sélectionneur. Réagissant à ce propos, Nabil Maaloul s’est juste contenté de répondre qu’il accepté ce qui lui a proposée la FTF affirmant que son “salaire est de loin inférieur à son prédécesseur”.
Nabil Maaloul, rappelle-t-on, compte dans son palmarès en tant qu’entraîneur adjoint, une coupe d’Afrique des Nations en 2004 avec la sélection nationale et une qualification aux jeux olympiques.
Il a été également entraîneur en chef de l’équipe nationale du Koweït de 2014 à 2016. Il a dirigé auparavant l’Espérance sportive de Tunis de 2011 à ,2013 avec laquelle il a remporté deux championnats, une coupe de Tunisie, une ligue des champions d’Afrique et participé à une coupe du monde des club. Il a aussi entraîné ainsi le club qatari Al Jaiech (2013/2014) et remporté la coupe du Qatar. Il a débuté sa carrière d’entraîneur à la tête de l’Olympique du Kef (1997/1998), avant de diriger le CA Bizertin (2005/2006) et le Club Africain (2004/2003).