“Le projet de loi sur la réconciliation économique ne sera jamais”. C’est ce qu’a assuré, samedi 29 avril, le président du parti Tounes Al-Irada, qui s’exprimait lors du premier congrès électif de son parti.
Il va plus loin pour dire qu’il appellera au peuple à une journée de colère si le projet est voté par l’Assemblée. “La révolution s’est déclenchée pour combattre la corruption et les corrompus, et je n’accepterai point leur retour, a-t-il martelé. Il est manifestement tragique de voir le pouvoir en place tenter d’instaurer la corruption sous couvert de la démocratie”, a-t-il regretté.
Selon lui, “tous les indicateurs viennent confirmer que la Tunisie se dirige vers la mauvaise direction particulièrement dans les domaines de l’économie et du développement. Le pouvoir en place a dépouillé la Tunisie de tous les acquis de la révolution”. Et de plaider, dans ce cadre, en faveur de la consécration d’une économie socio-solidaire, de la recherche de nouveaux marchés et de l’instauration du pouvoir local.
Par ailleurs, Marzouki a affirmé soutenir les mouvements pacifiques, mettant en garde contre les conséquences de l’usage de la force à l’égard des manifestants qui, a-t-il dit, ont fait preuve d’un grand pacifisme en revendiquant leur droit à l’emploi et au développement.