Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, réitère la disposition de son gouvernement à développer l’infrastructure de base et à étoffer la législation en vigueur pour réduire les accidents de la route.
“Cette démarche requiert la promotion des moyens techniques de contrôle de la route et l’aide de la société civile au niveau de la sensibilisation au bon comportement routier”, a-t-il expliqué.
Chahed qui s’exprimait à l’ouverture du 13e congrès mondial sur la prévention des accidents de la route, a affirmé que le gouvernement a fait preuve d'”audace” dans son approche pour reformer le système de la sécurité routière.
Il a assuré, à cet égard, que son gouvernement encourage la recherche scientifique dans ce domaine et appelle à l’actualisation des données ainsi que des moyens d’accompagnement des usagers de la route tels que la signalétique et la sensibilisation.
Pour sa part, le ministre de l’équipement et de l’aménagement territorial, Mohamed Salah Arfaoui, a indiqué que la majorité des blessés des accidents de la route sont âgés entre 15 et 44 ans, ajoutant que son département œuvre à raccorder toutes les régions aux autoroutes pour alléger le trafic sur les routes nationales et réduire ainsi le risque d’accident.
Selon le ministre, des études ont démontré que l’infrastructure routière n’est pas la seule principale cause des accidents de la route, mais également le comportement de certains usagers de la route.
Il a appelé, à ce propos, la société civile et l’association tunisienne de la prévention routière (ATPR) à définir un plan commun conjointement avec le gouvernement et à le mettre en œuvre.
De son côté, le président de l’ATPR, Afif Frigui, a fait savoir que 3 mille jeunes seront mobilisés en tant qu’ambassadeurs de la prévention routière, assurant que le partenariat engagé entre l’association et les ministères de la santé, de l’intérieur et du transport aura un impact positif.
Le congrès mondial sur la prévention des accidents de la route se tient pour la première fois en Tunisie, en présence des représentants de 50 pays.
Plusieurs membres du gouvernement ainsi qu’une pléiade d’ambassadeurs, de consuls et autres invités étrangers ont assisté à l’ouverture des travaux du congrès.