Selon le directeur général de l’Institut de traduction de Tunis, Taoufik Aloui, cet institut n’est pas autorisé à décerner des diplômes scientifiques, de ce fait, aucun certificat ne peut être signé.
En effet, lors d’une rencontre avec les représentants des médias, mercredi 3 mai 2017, organisée au ministère des Affaires culturelles, il a indiqué que la formation au sein de l’Institut a démarré depuis le mois d’octobre 2016. Pour cette année, 6 étudiants ont été inscrits à travers un concours avec des frais d’inscription annuels de l’ordre de 8.000 dinars; et que quatre autres étudiants ont été intégrés gratuitement dans les spécialités des langues et des sciences humaines.
Cependant, Aloui envisage l’annulation de la formation vu le coût très élevé des frais des experts et des commissions, lesquels ont atteint 35 millions de dinars, qui s’ajoutent aux frais des publicités et des annonces diffusées dans plusieurs stations radios de l’ordre de 27.000 dinars. Dans ce sens, il a évoqué la possibilité d’opter désormais pour des sessions de formation.
Par ailleurs, Taoufik Aloui n’a pas manqué de signaler que l’un des objectifs de l’Institut de traduction de Tunis est de renforcer la présence de la culture tunisienne dans le paysage culturel international à travers notamment la traduction des livres tunisiens de référence.
Il indique également que l’Institut sera logé de nouveau à Dar Mestiri relevant du ministère des Affaires culturelles étant donné que les frais de loyer du siège actuel à l’avenue de la Liberté sont très lourds (environ 340.000 dinars par an, soit 920 dinars par jour).
Depuis sa création en 2006, l’Institut de traduction de Tunis, qui portait le nom de “Centre national de traduction), a publié une série de publications qui concernent la traduction des œuvres littéraires tunisiennes dans différentes langues étrangères en plus de la traduction des plus importantes encyclopédies dans différentes branches du savoir, des sciences humaines et de philosophie.