Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Fadhel Abdelkefi a défendu, mardi, devant les députés de l’ARP, les choix du gouvernement, soulignant que ceux-ci sont, souvent, tributaires des moyens de l’Etat.
Il a rappelé, lors d’une plénière consacrée à la discussion du rapport de la Commission de développement régional sur les régions du Centre-ouest (rapport qui fait suite à des visites effectuées dans les régions du Centre-ouest), que le développement régional continue d’être une priorité dans le cadre du plan quinquennal et que le gouvernement œuvre à accélérer et à faciliter la réalisation des projets dans les régions du Centre-ouest de la Tunisie, dont 70% sont des projets d’infrastructure. Il a rappelé, dans ce contexte qu’une enveloppe estimée à 3,2 milliards de dinars a été allouée à des projets publics dans les régions du Centre-ouest et que 40% de ces projets ont été réalisés, d’autres sont en cours et 2% n’ont pas encore démarré.
“Si nous avons échoué, nous allons nous rattraper”, a déclaré Abdelkefi, relevant que le gouvernement se déploie pour “sauver l’économie tunisienne dans le cadre d’une approche participative” et qu’il y’a des lieurs d’espoir concernant les indicateurs liés à l’économie.
“Il faut des sacrifices, de la patience, du travail assidu et aussi de la confiance en soi et dans le rôle des entreprises et de leurs dirigeants”, a-t-il dit, évoquant l’existence de 52 projets de développement intégré dans le Centre ouest pour un investissement de l’ordre de 146 MD, qualifiant “d’emplois précaires” les emplois de chantiers, dont 42% se trouvent dans les 3 gouvernorats du Centre-ouest. D’après le ministre, le gouvernement œuvre pour que les ouvriers des chantiers bénéficient d’une couverture sociale.