Selon la ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Héla Cheikhrouhou, des promoteurs, qui souhaitent à investir dans les énergies solaires photovoltaïques et éolienne, doivent déposer leurs offres, dans un délai avant le 15 novembre 2017.
Elle a rappelé, mercredi 17 mai, à l’ouverture d’une conférence organisée en marge du Salon international sur les énergies renouvelables, que le département de l’Energie a publié, depuis le 11 mai 2017, un appel d’offres pour l’installation de 210 MW d’énergie renouvelable, moyennant une enveloppe de 400 millions de dinars.
En détails, Cheikhrouhou a précisé que les projets d’une capacité de 10 MW (soit les projets dont la valeur d’investissement est estimée à environ 20 MDT), ceux d’une capacité de 30 MW (60 MDT) et aussi les microprojets de 1 MW d’énergie solaire (2 MDT) à 5 MW d’énergie éolienne (5 MDT) sont soumis à des autorisations conformément à la loi numéro 12 de 2015 pour donner plus de chances aux promoteurs tunisiens.
Un comité a été choisi pour sélectionner les projets selon des normes fixées (expérience du promoteur, compétences, possibilités financières, site du projet et étude de ses impacts environnementaux).
En ce qui concerne la STEG, la ministre a précisé que la société va acheter 60 MW d’électricité produite à partir de l’énergie solaire par les grands projets et 10 MW et des microprojets ainsi que des projets d’une capacité de 70 MW (60+10) de l’éolien. “Le coût de la production doit être raisonnable pour que les clients de la STEG puissent bénéficier de cette énergies”, a déclaré la ministre.
La Tunisie importe de l’énergie fossile pour couvrir 99% de ses besoins en énergie. La part des énergies renouvelables n’a pas dépassé le seuil de 1% dans le mix énergétique alors que le pays dispose d’un potentiel énorme d’énergie solaire. Le plan solaire tunisien (PST) envisage de porter cette part à 30% d’ici 2030.