“La Tunisie en 2025: un Etat émergent, résilient et réconcilié avec lui-même”, est l’intitulé d’une nouvelle étude réalisée par l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES).
Lors d’une rencontre organisée par la chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI) pour présenter cette étude, Hatem Ben Salem, directeur général de l’ITES, a précisé qu’elle “s’atèle à présenter une vision prospective pour la Tunisie de demain. Elle s’articule autour de 6 principaux axes, dont le premier porte sur le rôle que doit assumer l’Etat qui doit “être un Etat stratège, de droit et protecteur de libertés”.
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Dans ce cadre, il a souligné que la nouvelle Constitution est devenue un véritable handicap pour le développement socio-économique en Tunisie, car elle ne fixe pas les éléments de base d’un régime politique. Il s’est interrogé “quel régime avons-nous, parlementaire, présidentiel ou mixte?”…”Dans notre Constitution, tout le monde est responsable, ce qui fait que nous ne pouvons pas demander de comptes à qui ce soit”.
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Le deuxième axe est relatif au renforcement de l’efficacité du système de défense du pays, surtout que la Tunisie fait face à une sérieuse menace terroriste. Dans ce cadre, Ben Salem a estimé nécessaire de redéployer des moyens budgétaires supplémentaires, afin que notre pays puisse se défendre contre ce phénomène.
Le troisième axe concerne l’impulsion du développement économique. L’étude recommande de mettre en place une nouvelle approche de développement, de lancer de véritables réformes, dans les différents domaines, de multiplier les partenariats publics-privés, et de permettre aux régions de compter sur leurs propres capacités et de se développer à l’international.
S’agissant du 4ème axe, celui du dialogue social, il a préconisé d’institutionnaliser ce dialogue afin de créer une nouvelle mentalité, pour défendre les biens publics et renforcer le sentiment d’appartenance et de
Quant au 5ème axe, relatif à l’adaptation du système éducatif aux besoins du marché du travail, il a souligné l’impératif d’opter pour une refonte du bac professionnel, afin de valoriser les métiers et de donner plus d’importance à l’apprentissage.
Pour ce qui est du dernier axe, lequel concerne le repositionnement de la Tunisie, Ben Salem a estimé que notre pays doit tirer profit de son image, en tant que nouvelle démocratie, pour se repositionner au mieux à l’échelle internationale, en mettant en avant, ses intérêts nationaux.
Cette rencontre a été organisée, en marge de l’Assemblée Générale Elective de la Chambre, qui a été couronnée par la réélection de Foued Lakhoua à la tête de la CTFCI, pour un mandat quatre ans (2017-2020).
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