En marge de la tenue du premier “Forum tuniso-africain – Sfax, pôle de santé africain“ (17 et 18 mai 2017), Bassem Loukil, président de Tunisia Africa Business Council (TABC), nous a accordé une interview/vidéo dans laquelle il évoque le pourquoi de l’organisation de cette rencontre.
A propos de l’organisation de ce forum, M. Loukil souligne que lors des visites d’officiels ou d’hommes d’affaires tunisiens dans les pays africains frères, la question du secteur de la santé a toujours été évoquée. A cela sont venues s’ajoutée la demande des propriétaires des cliniques de Sfax, confrontées aux difficultés qui émanent des marchés voisins, en l’occurrence algérien et libyen, depuis trois ans.
“Donc le besoin, l’envie et surtout que le secteur santé devient la pièce maîtresse de notre stratégie africaine”, dit-il. “D’où l’idée d’organiser ce forum. C’est ainsi que que TABC Sfax, avec l’appui du ministère de la Santé qui a mis à notre disposition tous les moyens logistiques et diplomatiques pour acheminer les invitations et convaincre les ministres de la Santé des différents pays africains frères et amis pour y participer…”.
Lire: Sfax accueille le premier Forum tuniso-africain de santé
Mais le président de TABC va au-delà de ce forum pour parler du renforcement des relations tuniso-africaines dans tous les secteurs (santé, enseignement, commerce, services, transport, industrie, diplomatie…).
La santé n’est pas le seul secteur concerné, Bassem Loukil annonce également l’organisation d’un forum sur l’enseignement dont le thème porterait sur “Tunisie, capitale africaine de l’enseignement supérieur” (la dénomination sera déterminée dans les prochaine semaines, NDLR), et ce les 14 et 15 juillet 2017.
Outre le secteur de l’enseignement privé, ce forum associera aussi le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, celui de la Formation professionnelle et de l’Emploi, souligne M. Bassem.
Le président de TABC est convaincu qu’il existe des réelles perspectives de développement pour les entreprises tunisiennes sur les marchés africains au sud du Sahara. Pour étayer ses dires, il cite l’expertise et l’expérience qu’ont acquises nos entreprises dans plusieurs domaines.
Bassem Loukil appelle l’ensemble des Tunisiens –pouvoir public et secteurs- à saisir des opportunités de croissance qu’offre aujourd’hui le continent africain, convoité certes par le monde entier, mais où les entreprises tunisiennes ont leur place.
En clair, TABC, créé il y a moins de deux ans, a déjà ouvert plusieurs “portes“ pour un certain nombre de nos entreprises. Et au passage, il booste notre pays à avoir une véritable politique africaine. Ce qui lui manquait jusque-là, avouons-le.