Le ministre de la Justice Ghazi Jribi a mis l’accent sur l’attachement de la Tunisie à mener une guerre ” loyale” et “légale” contre le terrorisme.
Dans son allocution jeudi soir à Sousse, à l’ouverture d’une rencontre sur le thème ” ensemble contre le terrorisme”, le ministre a expliqué que la suprématie de la loi et le respect des droits de l’homme constituent un choix contenu dans la Constitution de 2014 et consacré dans les différentes conventions internationales ratifiées par la Tunisie.
Il a fait observer que la loi antiterroriste reflète le souci du législateur tunisien de protéger et de respecter les droits humains.
Il a rappelé les quatre axes de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et sa démarche participative, faisant observer que la Tunisie a connu au cours des dernières années des périodes difficiles marquées par la montée de courants extrémistes étrangers à sa culture et opposés aux valeurs de l’Islam.
Ces courants, a-t-il ajouté, ont exploité la fragilité de la situation économique et sociale dans le pays pour planifier et commettre des actes terroristes.
Le ministre a indiqué que le terrorisme qui a frappé la Tunisie et autres pays est en régression à la faveur de la mobilisation des efforts de toutes les composantes du peuple tunisien et de la neutralité des institutions militaire et sécuritaire, outre l’adhésion de la classe politique à la stratégie de lutte contre le terrorisme.
La rencontre est organisée sur quatre jours par l’ordre national des avocats tunisiens avec le concours de l’ordre des avocats italiens.
A noter que quelque 500 avocats et activistes italiens venus assister à la réouverture de l’hôtel Impérial Marhaba qui a été le théâtre d’une attaque terroriste en juin 2015.
Une initiative que le ministre a saluée. Il s’agit pour lui, d’un message envoyé aux terroristes selon lequel les valeurs humaines et la “volonté de vivre” vaincront le terrorisme.
Le président de l’ordre des avocats italiens Francesco Caia a, de son côté, relevé que les avocats italiens avaient promis de soutenir le tourisme tunisien et la transition démocratique tunisienne. Aujourd’hui, leur présence en grand nombre à la réouverture de l’hôtel Impérial, s’inscrit dans ce cadre, a-t-il dit.